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LA MURAILLE ROMAINE DE LUGO


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Du livre: "El informe Aió"

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Ulises Sarry © 2002

TRAIANVS © 2002




ÉVOLUTION THÉORIQUE ET SCHÉMATIQUE.

La ville a été fondée environ en l'an 14 avant Jésus-Christ. Lugo a grandi dans la paix pendant deux siècles et demis. À la vue des restes archéologiques trouvés, elle fut sans doute très prospère e importante.À ce moment là, les Lucenses n'avaient pas besoin d'une barrière parce qu'ils n'avaient pas d'ennemis. Face aux invasions des peuples Barbares, les romains ont construit la muraille qui devrait défendre la ville.


Et trois faits importants et mystérieux se sont produits:

1.- Un aussi grand mur a  laissé une partie de la ville dehors, en échange des terrains vagues.

2.- La muraille de Lugo bénéficie de la plus grande concentration de tours par mètre linéaire que l'on connaisse.

3.- Le mur est construit suivant un traçage qui ne semble pas avoir été d'inspiration militaire puis qu'il le rapproche de la ville abandonnée qui est à un niveau plus élevé.



Le mur s'est-il approché pour embrasser un temple, un palais, une source, une spéculation économique? Les Lucenses, ont-ils fini par payer les conséquences de cette erreur?.

Tout semble l'indiquer.

Mais, personne ne s'en souvient.

Les hommes et la culture quil l'ont construite ont disparu d'un coup et definitivement en 460. Remismund et son armée de Sueves déjouèrent l'attention des Lucences qui, à l'occasion des fêtes de la Pâque, avaient laissé les portes de la ville ouvertes même en sachant que l'ennemi maraudait.

Les Sueves n'aimaient ni les bains thermaux ni le sport.

La ville a maintenu son importance pendant plusieurs siècles. Elle passait de main en main, de rois, de califes (25 ans), de comptes, de prélats, de seigneurs et, d'après ce que l'on sait, ce fut toujours de mal en pis. Il-ya eu aussi de longs siècles d'abandon, d'oubli et de désertification.

Alors que  les temples et les palais avaient  disparu depuis longtemps, la muraille a toujours gardé sa raison d'être, les reconstructions en sont d'ailleurs la preuve. Mais elle a était souvent frontière entre les ennemis et une pille de siecles a fini par devenir  institutionnelle. En 1921, avec une mine de dynamite nocturne, une tour a été renversée pour l'ouverture d'une nouvelle porte. La même année, elle a mérité le titre de "Monument National". En 1920, elle fut déclarée carrière publique.

La plus grande partie des murailles romaines ont disparu à cause de l'invasion des maisons, au début jumelles et après incrustées.

A Lugo, ce phénomène a eu lieu plus lentement et avec quelque épisode chanceux: En 1809, l'armée française, pour des raisons stratégiques, brûle et renverse toutes les maisons  rangées sur l'extérieur. En 1971, dans l'opération "Muraille Debarrassée", 72 maisons qui avaient été construites ultérieurement ont été détruites. Mille cinquante huit mètres linaires de mur sont restés libres à l'exterieur. (La muraille est longue de 2130 m). L'opération a representé un investissement de 1.688.884 euros.

Aujourd'hui, la muraille de Lugo est patrimoine de l'humanité. Mais elle continue à subir l'attaque insidieuse de "l'urbanisme". Les batiments qui l'entourent, à l'interieur et à l'extérieur, l'absorbent et la minimisent. Et, pire encore, la pluie se filtre depuis des siècles. (Maintenant, cette situation "s'améliore" grâce au massage qu'un flux rapide des véhicules lourds lui fournit, en passant à quelques centimètres au-dessus d'un revêtement bétonné pourvu de brusques joints d'expansion). Beaucoup d'herbes diverses refusent d'être déménagés à l'aide d'instruments coupants.

Personne ne semble savoir aujourd'hui que les Romains crépissaient les murs des batiments et des maisons et les protégeaient des pluies.

Le grand manque d'information sur la muraille romaine de Lugo, mène souvent à des conclusions erronées ou pire encore, négatives et inconvenantes. Exemple: (1992) Lugo, Grande exposition publique du patrimoine archéologique local. Il y avait là une grande maquette du mur et la ville (je crois qu'elle reste encore comme le monument à la stupidité, je suppose). Toutes les tours avaient deux ordres de fenêtres sans aucune surface utile horizontale, dans chacun, trois fenêtres et au-dessus un toit maigre et instable. Et certainement ces tours n'empêcheraient pas les attaquants de courir le long de l'adarve (Voir graphique "La Tour chinoise").


L'âme de Rome a disparu et seule semble rester celle des envahisseurs  barbares. Mais une telle forteresse a dû être la fierté des hommes qui l'ont élevée et l'admiration de quiconque qui l'ait vue pour la première fois de la distance.


Année 1557. Le Licentiate Molina, fonctionnaire itinérant du Roi Philippe II, dit dans deux beaux quatrains :

"La muraille de Lugo, qui a été une cité

Des antiques et grandes d'Espagne

En bâtir une autre, même à mi-grandeur

Il n'y a pas de rois qui aient la possibilité.

Deux charriot y passent bien sans incommodité.

De dures pierres les tours taillées

Avec beaucoup de fenêtres qui ont eté fermées

Par ses vitraux de grande clarté"


 


LES  NORMES

Le mur préserve toujours une grande uniformité très difficile d'observer si nous n'avons pas des cartes ou des photographies aériennes. Les panoramas éloignés du mur déjà ils n'existent plus, d'ici l'impossibilité pour lui faire de bonnes photographies.

La muraille semble faite des sections droites que flechissent dans deux tours adjacentes (lignes vertes). L'information numérique permet une nouvelle forme d'observation. Dans cette carte a été choisie une section de cinq tours que l'on emploie comme modèle ou clone. Il est facile d'observer qu'il s'adapte bien dans de nombreux points du traçage. Une autre règle: Chaque fois qu'un mur était reconstruit, il perdait de la verticalité et s'avançait vers l'extérieur. En quelque endroit  l'avancée a pu être de 20 mètres ( voir l'irrégularité).

L'ellipse Nord -Sud est aussi arbitraire et on l'utilise seulement  comme une aide dans la recherche de symétries possibles.



1.- La Porte du Carmen. (voir photographie). Elle est la plus antique qui reste et aussi la plus belle. C'est le seul point où le rideau (mur droit) est beaucoup plus étroit. S'agit-il du Km. 0 de la muraille? Quoique probablement il y ait une autre porte plus importante, car les Romains avaient  l'habitude d'établir la porte principale là où l'ennemi pourrait attaquer avec plus de facilité... Ce qui ne semble pas être très facile a comprendre, puisqu'une porte est une faiblesse intrinsèque. Le point 5 serait un bon candidat: lumière solaire contraire et un terrain exterieur ascendant.

2.- Fause tour.  Elle flanque la "Porta Nova" (une des plus antiques). Cette porte a été étendue en 1900 de forme très malheureuse puisqu'elle a dérangé l'adarve très notablement. La tour fausse a été coupée par sa moitié verticale et elle se trouve entre deux autres qui sont à la distance réglementaire.

3. Cinq tours fausses (?). Aucune n'accomplit les normes. Les points rouges (arbitraire, comme les clons rouges, suivent  la norme). Ces tours ont un diamètre inférieur, précisément dans un des lieux où le terrain extérieur est favorable à l'ennemi (¡?). La muraille ici, semble avoir subi une grande ruine étant, par la suite, reédifiée 1 mètre vers l'extérieur avec des tours d'un diamètre inférieur (?)

4.- "Redoubt Cristina" 1836. Les maisons avaient envahi la muraille. Le nouveau rempart a adapté le mur à la guerre moderne, les tours n'étaient pas nécessaires, beaucoup parmi elles étaient ruineuses et quelques unes, consacrées à des porcheries. Et on a ouvert, pour la première fois, la communication supérieure permettant le déplacement des pièces d'artillerie. Aujourd'hui c'est une promenade magnifique, mais assez déprimante.

5.- Les cinq tours sont documentées grâce au plan militaire du projet. Elles accomplissent toutess les normes. Une a été traversée diagonalement par une nouvelle porte. (1888). Une autre, récemment découverte à l'intérieur d'une maison renouvelée. La tour se trouve maintenant sous la maison nouvellement reconstruite. On l'a supposé grace au plan militaire où on peut observer qu'il lui manquait déjà un petit morceau. Trois de ces tours sont aujourd'hui complètement invisibles.

6.- Endroit où 5 tours historiques (1877) ont été mutilées pour mantenir la promenade des presbitères. L'élargissement de la chaussée extérieure avait retréci le trottoir.


L'irrégularité principale a lieu où le mur vient tout près d'un terrain extérieur plus haut: (la ville abandonnée, voir courbes de niveau). Il y a eu ici une grande destruction suivie d'une reconstruction qui a fait avancer le mur de 20 mètres?



LE PLUS ANCIENNE CARTE DE LA MURAILLE ET DE LA VILLE (1760 ?)

On l'a dépouillé de la partie extérieure et on l'a entouré de la carte du mur actuel, (à échelle plus grande), pour une comparaison plus facile. (Les deux cartes devraient être parallèles).

EIle se trouve au Musée Provincial et semble être la copie, à main levée, d'une autre disparue. À cause de l'antiquité et la lumière à laquelle elle a été exposée, aujourd'hui elle est presque invisible. Quelques textes manuscrists, étant déjà illisibles quand je l'ai photographiée en 1965. Sa faible exactitude géométrique, une caractéristique de tous les cartes de la  muraille, (y compris le 1/500 d'aujourd'hui) ne réduit pas son grand intérêt documentaire.

On observe, avec un trait bleu, l'aqueduc en suivant la plus haute courbe de niveau, Ensuite, avec un brusque détour de 90 º, aller vers l'Hôtel de ville et vers la fontaine de la place principale où il bifurque vers le "Couvent des Retraitées", aujourd'hui disparu, et au Palais Épiscopal (20).

Les voies de service aux jardins (28 et 29) sont  aujourd'hui toujours perceptibles. Les structures bleues n'ont pas été identifiées. Les maisons envahissantes étaient penchées mais il semble qu'elles ne s'étaient pas encore incorporées. On observe aussi une rampe d'accès à l'adarve, en face de la cathédrale (numéro 70 rouge) mais elle se dirige à l'autre tour de flanc. Cette tour semble trés deplacée vers l'avant et présente une morphologie différente (?)  D'ici part la Grande Irrégularité (?). Cette tour étrange pourrait très bien être celle connue comme "Nuriega ou Noriega" à un certain moment maison officielle (?).


Textes de carte de 1760. (Original écrit en Galicien)

1.- Porta do Carme o "Miñá"

14.- Rúa Falcón

15.- Praza da Pinguela

16.- Praza do Campo

17.- Rúa Nova

18.- Rúa San Francisco

19.- Rúa Batitales ( alta concentración de mosaicos )

20.- Rúa do Palacio

21.- Rúa dos Clérigos

22.- Casa da Corona

23.- Carril das Campás

24.- Carril do gato mouro

25.- Eirexa refuxio

26.- Cementerio do Hospital

27.- Calexón de Ramelle

28.- Calexón das Estantiguas

29.- Calexón do Sestoiro


graf 06


Dans la carte suivante nous faisons entourer la ville actuelle par le mur de la carte de 1760, qui a été rendu dimensionnellement (maintenant ils sont un peu plus parallèles).



Dans la carte nous avons, extérieurement, le mur de 1971 avec les maisons attachées et quelques tours en moins. Au milieu (couleur orange), le mur de la carte de 1760. Et à l'interieur, le mur et la ville d'aujourd'hui.




À ce moment-là,  je cherchais le nombre exact de tours à la muraille de Lugo. Le nombre auquel je n'aurais pas pu arriver en l'absence de toute exploration archéologique dans les proximités de "la grande irrégularité" (la Porte de la Cathédrale) et parce que la carte de 1760, à part d'une mauvaise géometrie,  nous apporte une autre information qui semble l'ivalider complètement: Le nombre total de tours, 85, coïncide avec le nombre total des autres deux plans (85 flèches). Mais dans la section entre la Porte du Carmen (Km. 0) et la Nouvelle Porte (avec la tour coupée en 1900) le plan de 1760 présente 22 tours quand tout indique qu'il doit y en avoir seulement 21.

Quoique les grandes symétriesque qu'encore montre le mur permettent de

défendre bien aisément la théorie des 81 tours, mais il est nécessaire de donner, comme nous verrons plus loin, un pair de petits sauts.

Les flèches noires indiquent les tours replacées dans un endroit non original.

Les flèches rouges marquent les tours reconstruites à la place d'autres disparues.

Les flèches vertes sont des tours arrondies après 1971.

Les flèches bleues, elles n'ont pas changé après 1971.

Les violettes sont des tours historiques toutes victimes de l'urbanisme.

Les bleu clair (plus grosses) apparaissent seulement dans la carte de 1760.



À LA RECHERCHE, SPORTIVE, DU NOMBRE  DE TOURS

1.- Porte "du Carmen" ou "Migná" (de la rivière la Migne) Possible km 0.

2.- Tour dynamitée dans la nuit (1921). Maintenant est ici la "Porte de  L'Évêque Odoario", la plus grande et la plus moderne de toutes. Plus modernes = plus grandes. Le traçage de l'adarve a été  légèrement modifié mais suffisamment pour remettre en cause la théorie des sections droites que flechissent dans deux tours adjacentes.

3.- Fausse tour (?). La "Porta Nova", au nord de la ville, agrandie en 1800.

Désordre très important de l'adarve.

4.- Tour légèrement déplacé en 1971, elle avait disparu, l'élargissement

de la porte de Saint Fernand a volé le site à cette tour. Par ici entrait

l'aqueduc.

5.- Tours plus étroites, hors directives, les vertes suivent les normes,

mais elles sont arbitraires.

6.- "Redoubt Cristine" et 5 tours documentées.

7.- Porte de "l'Évêque Aguirre" (1894) Deux tours ont passé à meilleure

vie. Le mur affaibli a provoqué la chute de la moitié du rideau vers l'extérieur

qui a été réparé de telle façon que cela se remarque. Ici les mauvaises

herbes poussent mal.

8.- "La grande irrégularité"

9.- "Porte de la Cathédrale" ou de Saint Jacques. Etrange tour sûrement

très déplacée vers le front (?)

10.- "La promenade des presbitères"

Une fois décidé le point "Km. 0",  j'ai cherché son antagoniste en faisant

passer la flèche noire par le centre de l'ellipse arbitraire ( Nord - Sud)

jusqu'à  l'autre côté. Plus tard j'ai continué dans le sens horaire pour

ne me pas trouver trop tôt avec "l'irrégularité". Les flèches rouges se limitent, elles aussi, à passer par le centre de l'ellipse et les flèches vertes sont simplement corrélatives. Et une belle coïncidence apparaît.



UN CENTRE, TROIS CLONES ET UNE THEORIE

L'utilisation de clones permet des comparaisons simples et rapides profitant ce qui semble deux évidences fort possibles : l'existence d'un centre et une régularité romaine incontestable. Ici trois clons différents ont été employés : À, B et C. Ils ont été copiés et on les a fait tourner par l'axe "Z"  pour les placer ailleurs. Le clone C coïncide à la perfection. Le clone A a des possibilités. Le clone B est un saut en l'air, car il repose sur le principal mystère de la muraille romaine de Lugo.



LA THEORIE MISE AU PROPRE



LE REDOUBT "CRISTINE" ET LA CARTE MILITAIRE 1836

La carte montre deux projets, mais un autre différent a été construit. La tour découvert en 1996 a éte une surprise quand un voisin a demandé, et obtenu, une permission pour les travaux. Mais elle était prévisible parce'quelle aussi accomplit les normes. Il n'en est pas de même pour les tours qui continuent vers la droite, beaucoup plus étroites et nombreuses. Au-dessous, l'espace virtual de carte.



LE REDOUBT CRISTINE 2

A.-Tours de trois étages chevauchant l'espace virtuel, et théorique, du plan militaire.

B.- Sur l'espace virtuel d'aujourd'hui.

C.- La même zone pour l'intérieur (1970). Neuf  maisons ont été supprimé pour une vision plus explicative. Aujourd'hui cette maison appellée, à un  moment donné, "de la Couronne",  elle a changé résolument.

 

   


L'HAUTEUR ET L'IMPORTANCE DES TOURS

On ignore la hauteur, et le nombre d'étages qu'avaient les tours dans leurs années de gloire. On ne sait pas non plus comment et en quoi était fait le toit, parce qu'aucun reste de tuiles n'est apparu. Cependant y apparaissent  d'abondants restes de charbon (les murs avaient à l'extérieur beaucoup de maisons attachées consacrées à des forges, des boulangeries et des tavernes). Apparaîssent aussi des cristaux qui seront peut-être les fenêtres de grande clarté dont il parle le Licentiat Molina.

Mais, pour les toits, Lugo a de grands dépôts de ardoisse de bonne qualité, c'est celle qui a été employé dans les murs et il a donné un très bon résultat.. L'absence de fondation du mur ne semble pas avoir été une erreur non plus.

Le mur de rideau est le point le plus faible de la barrière. Sa section montre deux murs indépendants avec base commune. Des grands plaques de tous les deux pénètrent dans le matériel d'enfouissement de composition moins homogène. Dans le point de contact on a apprécié une disposition entrelacée des pierres qui pourraient indiquer un système de drainage ou de fracture.

 Le mur de rideau semble avoir été conçu pour être opposé à l'assaut irrésistible des béliers. Le mur extérieur s'effondrerait avant, en evitant que le belier puisse avancer jusq'ua la deuxième parois.

Filon de Byzance, ingénieur connu de l'antiquité, a dit dans un manuel d'artillerie écrit 200 ans avant JC. qu'un mur doit avoir une épaisseur minimale de 4,62 m. pour être capable de soutenir les projectiles jetés par une catapulte et qu'il était convenant mantenir ces machines éloignées, au moins 150 m. au moyen de fosses et d'autres obstacles.

L'épaisseur à Lugo surmonte aisement la recommandation. Mais, avoir des tours fortes, hautes et proches était ce qu'une forterese pouvait avoir de mieux.


RAISONS PLUS EVIDENTES.

1.- Le nombre des soldats de garnison pourrait diminuer énormément.

2.- Elles facilitait les tir plus plate et précise des catapultes dont il existait multiples modèles qui se fabriquaient en série, comme le reste des armes et de l'équipement . Les légers ou "scorpions" et  les "lances - javelots" de taille supérieure. Elles jetait, avec grande force et précision des flèches aérodynamiques avec pointe d'acier. Ils pourraient être visés le jour et tirées la nuit. On les déplaçait démontées.

3.-Si un lourd bélier ou une tour d'assaut venait tout près du mur, ils seraient renversé au moyen des crochets et des poulies. Avec la même technologie du "Botafumeiro" (incensaire) de la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle une haute tour pourraient jeter les gaffes à plus grande distance, sans aucun doute à plus d'une tour. Si les tours étaient actives il serait très difficile d'attaquer le mur de rideau.

4.-Si tout allait mal, les tours etaint demontés pour construire des troisièmes murs de renfort, pour jeter leur  pierres face à l'avancée des machines d'assaut ou simplement comme des projectiles manuels.


Le mur intérieur a une section différente de celui de l'extérieur et le traitement méticuleux de ses pierres démontrent une absence totale de précipitation dans la construction (voir cercle)

Toutes les tours ont un escalier postérieur (même certains des faux). La majorité ont été remplis sûrement quand on a adapté la muraille à la guerre moderne (1836). Après cinq pas frontaux elle bifurque dans deux ailes plus étroites. On a sans doute fait en sorte que la marche soit aisée, sans pour cela affaiblir la tour. Auraient-ils besoin d'un escalier?... Un porte-levis avec des marches?

Les tours avaient deux portes d'accès à l'adarve, en plus de la postérieur. Ces deux portes se faisaient plus étroites pour les rendre plus solides et difficiles à attaquer. Avec leurs trois portes fermées, les tours devenaient de vrais "bunkers".  Les  romains ne semblaient pas être pressés mais par contre, ils avaient l'air d'avoir peur (voir circle)... En somme, perdre la bataille c'était perdre la vie ou la liberté.

La providentielle gravure de 1850 contribue avec d'information importante, dignes d'intérêt: les fenêtres sont encadrées par de pierre ashlar (taillées) et leur séparation verticale est très petite.

Une hauteur entre étages de 3 mètres (?) laisserait  l'espace pour qu'un légionnaire (ils ne pouvait pas être plus bas de 1,75) puisse lever sa lourde lance (Pila muralis) et la jeter en bas à travers d'une fenêtre sans rambarde.

La gravure dit aussi avec clarté comme la ruine des tours avait lieu. Les murs rectlignes (les tours en avaient trois) étaient plus facilement démolis. Mais les murs courbes avaient aussi commencé à souffrir les avancées de la ruine: une rangée de fenêtres de chaque côté n'èxistait déjà plus.

Exactament comme la tour chinoise!...


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